Nous prenons notre dernier repas à 1h30 du matin (heure de
Toronto) à bord de l’avion. Ensuite, le loup sur les yeux, les bouchons
d’oreilles en place et la couverture jusqu’au menton, nous débutons une nuit où
le sommeil n’est jamais profond et le corps cherche sa position de confort. Heureusement
Serge ne ronfle pas ou je ne l’entends pas à cause du bruit infernal des
moteurs de l’avion. Je me demande
comment les passagers de luxe à l’avant aiment leur nuit et si le pilote dort
lui aussi. Puis je dors par petits
bouts.
Au réveil, comme la Nouvelle Zélande se targue d'être
la première nation à voir le soleil se lever, je réalise que
nous avons fait un saut dans le temps et passé du 30 octobre au 1er
novembre en une seule nuit. Le 31 octobre est disparu sous la baguette magique
des sorcières de l’Halloween.
Nous récupérons nos bagages et passons les contrôles de
sécurité sans problème. On se sent bien accueillis par les néo-zélandais. Nous récupérons la voiture louée et Serge
fait son apprentissage de conduite à gauche.
Il active à répétition les essuie-glaces au lieu du clignotant, il
embarque toujours du côté gauche au lieu du côté droit et il a tendance à
prendre le côté droit de la route. La
sortie de la ville fut assez stressante en raison des nombreux ronds-points
qu’il faut prendre en sens inverse. Le
mot que j’ai répété le plus souvent dans la journée est « À GAUCHE ».
Comble de malheur, Germaine fait des
siennes. Serge avait acheté la carte de
la Nouvelle-Zélande pour mettre dans le GPS mais on ne peut pas faire de
recherche d’adresses par ville pour l’île du Nord. Il n’y a que les points d’intérêt qui
fonctionnent. Une chance que j’ai une
carte routière pour m’aider à envoyer Germaine dans la bonne direction. Et je commence ma litanie de « On aurait
donc dû …. faire des tests en simulation avant de partir ».
Une fois sortis de la ville, il y a très peu de voitures sur
la route et on se calme. La campagne avec ses collines vert pâle et ses bouquets
d’arbres vert foncé est à perte de vue.
Partout des troupeaux de vaches paissent dans les champs. Finalement je
contredis ce que j’ai écrit dans mon premier blogue. Ce n’est pas les moutons qui sont en grand
nombre dans ce pays, ce sont les vaches.
Nous nous arrêtons au Kauri Museum à Matakohe où la transformation
des gigantesques arbres kauri est exposée sous toutes ses formes; des meubles magnifiques
avec le bois, des bijoux, des lampes, des sculptures et même les petits oiseaux
kiwi avec la résine. C’est joli mais ça
ne vaut pas les 40$ qu’on y a laissés. Par contre, les pâtés que nous avons
mangés dans le café d’en face étaient savoureux. Serge a mangé son premier pâté
à l’agneau.
Vue de la véranda du café |
Il faut maintenant trouver une épicerie afin d’acheter quelques
provisions pour le souper et le déjeuner de demain. Nous nous arrêtons à Dargaville au
supermarché Countdown. Il y a de tout, même du beurre d’arachides, mais nous
décidons de ne pas acheter le poulet cuit alléchant car nous n’avons pas encore
de glacière et d’ice paks. Serge s’informe
à une employée qui nous dit qu’on va sûrement trouver cela chez Ware à côté. Nous
cherchons Ware jusqu’à ce qu’on voit une enseigne indiquant Warehouse. Pas de
doute, ça doit être là; et nous repartons heureux avec notre glacière sous le
bras et deux « ice paks ».
Toujours en suivant la route 12 vers le Nord, nous
délaissons les paysages bucoliques pour entrer dans la forêt Waipoua peuplée
d’arbres inconnus et magnifiques dont des fougères géantes qui pendent
au-dessus de nos têtes. On se croirait
dans un autre monde. Euh! Ben oui, nous sommes au pays des Hobbits.
Oiseau inconnu perché dans un arbre sur le bord de la route |
Nous nous arrêtons à deux reprises pour marcher dans des
sentiers, histoire de voir de plus près les fameux arbres kauris. C’est vrai
qu’ils sont impressionnants. Nous y rencontrons une jeune belge qui parle
français et qui, comme nous, a bien de la difficulté avec l’accent des
néo-zélandais. Ceux-ci semblent avoir
autant de difficulté avec mon accent car ils me font toujours répéter deux fois
ce que je leur dis.
Dans un sentier de Waipoua Forest |
Arbre Tane Mahuta |
Nous voilà maintenant installés pour une nuit à l’auberge de
jeunesse Globetrekkers à Omapere, petite ville tranquille sur le bord de la mer.
La clientèle est assez jeune et majoritairement hongroise et lithuanienne; la conversation est assez limitée. Dans notre
chambre, nous défaisons nos sacs à dos et faisons le tri des effets qui iront
dormir dans le coffre de la voiture jusqu’à ce que débute nos expéditions en
montagne. Enfin, on commence à être organisés. Nous retrouvons le nécessaire
pour prendre une douche et les vêtements d’été, car il fait chaud. Déjà on se
sent mieux et … on sent meilleur. Il est
maintenant temps de préparer le souper et ce fut un désastre. J’avais acheté un sac de riz au poulet déjà
cuit et une boîte de thon que je fais réchauffer. La seule façon d’arriver à avaler cela fut de
noyer chaque bouchée avec une bonne gorgée de vin rouge. Serge n’a pas été si persévérant; le contenu
de son assiette a fini à la poubelle.
La cour de l'auberge de jeunesse |
A 21h00, nous ne pouvions plus résister au sommeil et succombons.
Pat et Serge,
RépondreEffacerDépaysement total! Comme c'est beau!
Le bel oiseau pourrait être le carpophage de la Nouvelle-Zélande; il semble y avoir une multitude d'oiseaux là-bas!
Au plaisir de vous lire et de vous suivre...
Louise E. B.
Merci Louise d'avoir fait cette recherche pour nous.
RépondreEffacerIl me semble qu'un Safari Condo, ça serait le meilleur véhicule pour visiter le coin. À condition qu'on puisse le conduire du bon bord de la route!!!
RépondreEffacerJulie, il y a énormément de campervans loués sur la route, c'est une façon très populaire de visiter le pays. Nous avons choisi les auberges de jeunesse pour socialiser avec les autres voyageurs et les néo-zélandais.
EffacerJe suis bien contente que le voyage en avion se soit bien passé. Çela m'est arrivé d'être fouillé à l'embarquement à Nashvville US. J'avais eu la bonne idée de passer la dernière. A+
RépondreEffacerta soeur Louise
Louise, toi et moi devons avoir des allures suspectes, c'est de famille.
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