Nous arrivons au Plateau Lodge dans National Park Village samedi en
fin d’après-midi. Le lodge fait partie
des Backpackers Hostels et est exceptionnellement beau. Je cuisine des pâtes
pour le souper et prépare notre lunch pour le lendemain midi. Nos sacs à dos sont
prêts, remplis de manteaux chauds, tuques, gants, crème solaire, beaucoup d’eau
et bâtons de marche; nous nous
couchons tôt, prêts pour le grand défi de notre voyage : la traversée du Tongariro avec une montée de 800 mètres et une descente de 1100 mètres.
Plateau Lodge où nous passons 2 jours |
Il est 6h00 dimanche matin, le cadran sonne; vite nous nous levons et
déjeunons car le départ en mini-bus pour le début du sentier est à 7h00.
Nous avec nos compagnons de marche de Plateau Lodge |
7h30 (1100 mètres) – Le chauffeur du mini-bus nous dépose au
stationnement de Mangatepopo. Une
guide nous informe qu’une jeune indonésienne est portée disparue depuis la veille; nous entendons l’hélicoptère qui est à sa recherche.
Nous débutons ensuite notre randonnée en compagnie de marcheurs venus de tous
les coins du monde. Au début, le sentier est facile et bordé de trottoirs pour
protéger la végétation; les ruisseaux coulent des montagnes de chaque côté. Il
fait chaud, les manteaux, tuques et gants retournent dans nos sacs à dos.
8h50 (1350 mètres) – Nous arrivons à Soda Springs, dernier endroit où nous trouverons des toilettes,
donc tout le monde s’arrête pour faire un pipi. Nous débutons ensuite la montée
vers South Crater.
Les toilettes à Soda Springs |
La montée vers South Crater |
10h10 (1650 mètres) – Après un nombre incalculable
d’escaliers, nous arrivons à South
Crater et marchons enfin sur le plat; le sentier est bordé de neige. Débute
ensuite une autre montée enneigée plus difficile où nous nous accrochons à des
chaînes le long de certains passages. Le vent souffle maintenant à 20 km à l'heure
et nous sortons à nouveau de nos sacs les manteaux, tuques et gants.
Sentier sur South Crater |
La montée continue et il fait plus froid |
11h20 (1886 mètres) – Nous arrivons enfin à Red Crater après l’ultime montée. Il
était temps car les muscles de nos jambes n’en peuvent plus. Nous ne nous
attardons pas trop car le vent souffle fort et il fait froid.
Tout en haut, Red Crater |
Sur Red Crater |
La descente de Red Crater |
Emerald Lakes |
Au menu, sandwichs au jambon et petites tomates |
12h45 (1725 mètres) – Une autre montée nous attend avant d'atteindre Blue Lake; nous nous y
attardons quelques minutes seulement pour se reposer et admirer la beauté du lac.
Repos à Blue Lake |
14h00 – Nous débutons la descente de Tongariro à flanc de
montagne où des obstacles nous attendent, puis dans un sentier en lacets que je
descends en marchant et en joggant afin de rattraper Serge.
C'est moi dans un passage difficile |
Sentier à flanc de montagne |
Sentier qui descend de la montagne en lacets |
Serge part à un pas rapide car nous devons attraper le
mini-bus de 15h30 et il nous reste encore un minimum de 1h30 de marche avant
d’atteindre le stationnement de Ketetahi
(800 mètres d'altitude). De mon côté je fais un
sprint final dans les derniers kilomètres, sans trop m’attarder à admirer les
ruisseaux et la forêt qui nous entourent et sans penser à mes jambes et mes cuisses qui me
font souffrir et à l’ampoule que je sens sous les orteils de mon pied
droit. J’arrive enfin à l’arrêt
d’autobus à 15h28, bonne dernière du groupe; Serge s’était assuré que le
chauffeur m’attende. Il a même été
surpris de me voir arriver 8 minutes après lui, pensant que je prendrais plus
de retard que cela.
La descente de l’autobus fut laborieuse, mes jambes et mes cuisses ne
supportant plus l’effort. Je réserve donc tout de suite le « hot
tub » pour 17h30. Après une douche bien méritée, nous allons nous y
prélasser pour 30 minutes et partons ensuite pour le restaurant car nous
l’avons bien gagné.
Nous sommes vraiment fiers d’avoir réussi cet exploit en 8
heures et heureux d’avoir eu du soleil toute
la journée et que le vent se soit tenu tranquille, ce qui est rare sur le
Tongariro.
Nous avons appris à notre retour que la jeune indonésienne avait été retrouvée à 8 h du matin sur une montagne avoisinante; la nuit a dû être pénible pour elle mais heureusement elle est en vie.
N'oubliez pas de cliquer sur les photos pour les voir en grand format.
Nous avons appris à notre retour que la jeune indonésienne avait été retrouvée à 8 h du matin sur une montagne avoisinante; la nuit a dû être pénible pour elle mais heureusement elle est en vie.
N'oubliez pas de cliquer sur les photos pour les voir en grand format.
10 novembre – Napier
Pendant que nous entendons les marcheurs du jour s’affairer à
déjeuner et à se préparer pour le départ vers Tongariro, nous nous prélassons
au lit. Vers 7h00, nous les regardons partir à bord du mini-bus en nous
désolant pour eux car la journée sera nuageuse et les vents seront de 50
km/heure; il y aura même un peu de pluie. Nous ressentons les séquelles de notre marche
de la veille; mes jambes, mes cuisses et mon ampoule me font beaucoup souffrir,
tandis que Serge se plaint d’un mal de genou. Nous
déjeunons en compagnie de Mélissa, une jeune française et de deux jeunes
malaisiennes qui vivent à Auckland; elles nous donnent de bonnes suggestions d’endroits
à visiter.
Nous quittons le lodge vers 10h30, car l’écriture du blogue
et le choix des photos m’a pris beaucoup de temps; nous partons ensuite en direction
de la ville de Napier en passant par Lake Taupo. Il vente le long du lac et il ne fait pas
très chaud; nous continuons notre route et arrêtons finalement à un lookout du
côté ouest de l’île pour dîner. Comme d’habitude,
nous ouvrons le coffre de l’auto et préparons nos sandwichs sur le couvercle de
la glacière. Pas très sophistiqué, mais
ça calme notre faim. En prime, nous
avons vue sur une splendide chute.
Nous arrivons à Napier vers 14h30 et partons à la recherche
de Criterion Backpackers hostel. Il n’est pas facile à trouver car le GPS ne le
reconnaît pas et la rue nous semble une rue piétonnière de prime abord. Je m’informe à une passante qui m’indique la
bonne direction. Le stationnement en
face de l’auberge est de 10 minutes seulement, juste le temps de sortir nos
sacs à dos et sacs de nourriture. Puis nous allons stationner l’auto quelques
rues plus loin.
Nous partons nous promener dans les rues de la ville qui est
renommée pour ses maisons de style art deco, mais mon ampoule au pied droit me
fait souffrir et nous renonçons à faire la marche guidée qui est très recommandée dans les guides de voyage. Nous retournons souper à l’auberge; celle-ci est
assez jolie mais les jeunes semblent installés pour plusieurs jours. Ils ne cherchent pas à communiquer avec les
nouveaux venus. Je prépare notre souper dans la cuisine, rédige le blogue et
retourne lire dans la chambre.
Finalement, notre arrêt à Napier n’était pas un bon choix. Heureusement
nous repartons demain matin pour Wellington.
P.S. – Dans mon article sur les Gloworms, j’ai dit que c’était
des vers à soie. Après vérification, j’ai appris qu’il s’agit plutôt d’insectes.
Ça ne vous semblera pas plus intéressant, mais leur histoire est très
particulière car ils réussissent à vivre, se nourrir et se reproduire dans la
noirceur. Voici de quoi il a l'air.
A droite, le glowworm, à gauche sa nourriture qui pend au fil qu'il tisse |
Bravo d'avoir réussi ce beau défi de la traversée du Tongarero! Vous êtes des champions! Je m'imagine faire cette randonnée ;j'aurais eu la même attitude que cette jeune Malaisienne et je me serais retrouvée souvent en descente sur les fesses (là où c'était possible !). Disons que le paysage enneigé de Tongarero ressemble à celui que nous avons ici présentement.
RépondreEffacerJe ferai une recherche sur ces "glowworms" pour en savoir davantage; ils m'intriguent.
Merci Patricia de prendre le temps d'écrire ces captivants récits et de les agrémenter de belles photos qui nous permettent de voyager virtuellement!
Oups! Je signe le premier commentaire...
RépondreEffacerLouise E. B.
Quelle aventure! Trop de marches pour mes vielles jambes. Te lire Patricia est toujours passionnant. Faites attention à vous.
RépondreEffacerSuzanne
Félicitations les parents! On est fiers de vous! Moi je trouve les insectes bien intéressants. Surtout ceux qui s'illuminent dans la noirceur!
RépondreEffacerJ'ai montré les photos des moutons à Maya et elle a trouvé ça bien cute...
Thierry
Bravo Patricia et Srege. Ca prend un grand courage pour faire ce voyage.
RépondreEffacerMerci de partager avec nous ces belles photos.
Prenez soin de vous deux et continuer à décrire les péripéties de votre voyage.
Bravo Patricia, as-tu déjà songé à écrire un livre de tes voyages. En réunissant tout tes blogs et photos, il ne resterait pas grand chose à ajouter.
RépondreEffacerTes photos sont magnifiques.
Claire & Claude
Camille et Chloé vous ont prisent au pied de la lettre quand vous avez dis que Serge avait adopté le bébé mouton. Elles s'attendent à le voir dans votre cours à votre retour!!
RépondreEffacerOn a plus le choix maintenant, il nous faudra rapporter un mouton dans nos bagages.
EffacerSuperbe voyage Patricia... quelles belles photos et quels souvenirs! Profitez-en bien pour nous!
RépondreEffacerWow quel courage et quelle belle énergie vous avez. À en voir vos photos ça en vaut la peine. Merci de nous partager cette belle aventure....nous assis devant notre ordi....hi hi !! Prenez soin de vous.
RépondreEffacerCéline
Wow ! Superbe défit les beaux-parents. On est fiers de vous et jaloux. :) Ça donne envit !!! Mona
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